Que demande le peuple ?

Tyler était tranquillemnt installé dans un des fauteuil de la salle
commune des Serpentard qui était étrangement déserte malgré l'heure. Il était à
peine 22h00. Il tenait dans sa main une bouteille
de whisky pur feu qu'il sirotait à petite gorgée en regardant les flammes
qui dansait dans la cheminée. Il soupira longuement:
"Haaaaaaaaa ! Que demande le peuple ?"

Il changea de position et s'installa encore plus confortablement dans
son fauteuil, et son regard s'attarda sur le plafond ou cette fois
il voyait les ombres des flammes danser. Il but une gorgée de whisky et grimaça
lorsqu'il avala le liquide. A ce moment précis, Tyler se sentait bien, aucune mauvaise
pensée ne vint troubler son esprit. Il n'avait rien à faire, ni leçon à apprende, ni devoir,
ni de sort compliqué à executer bref, c'était une soirée comme il aimait en passer.

Alors que Tyler commençait doucement à sombrer dans le sommeil, il entendt un
bruit sur sa droite. Il ouvrit les yeux, et vit Yunie, sa petite chatte noir et blanche,
avec sa petite tâche noir sur le museau si caractérisique.
"Alors ma belle ! C'est l'heure de se faire caliner ? Allez viens là !"
L'animal se cala confortablement sur le torse de son maître et se mit à ronronner.
Tyler but encore une gorgée de whisky avant de reposer la bouteille à même le sol,
et se mit à caresser son chat en pensant que le landemain il faudrait se lever tôt
pour arriver à l'heure en cour. Il avait falli écoper d'une retenue à cause d'un précédent retard
en cour de ScM, et à la moindre incartade, Adam ne le louperait pas. Il en était certain.
Puis l'envie de dormir pointa à nouveau le bout de son nez, et sans rien pour l'arreter cette fois-ci,
elle emmena Tyler dans un sommeil sans rêve...

Invité

Blasée, Amalia entra dans sa nouvelle salle commune. Elle regarda autour d'elle et sentit qu'elle allait faire une overdose de vert d'ici la fin de l'année. Elle leva les yeux au ciel. Foutu déménagement, foutu pays, foutue nouvelle école dont elle ne savait presque rien. Cependant, elle en savait assez pour être heureuse d'avoir été envoyée à Serpentard. Ici, on la laisserait tranquille. Du moins, elle espérait. Elle eut un rire jaune en songeant que jamais elle ne pourrait avoir la paix. Enfin, elle n'avait qu'un an à passer ici. Ensuite, elle s'exilerait. Elle n'avait aucune idée ou, quelque part ou il y aurait beaucoup d'arbres, de montagnes et surtout, ou il n'y aurait personne. Une île déserte, tiens.

Elle ressera sa poigne sur sa valise et s'apprêta à monter les escaliers qui devaient conduire au dortoir des filles. En passant près d'un fauteuil, elle remarqua la bouteille de whisky posée sur le sol. Haussant les sourcils, elle s'avança pour découvrir un jeune homme d'à peu près son âge. Elle soupira mais heureusement, il semblait dormir. Elle se morigéna pour ne pas avoir été plus discrète en entrant dans le dortoir. Elle caressa l'idée de lui voler sa bouteille avant de se ressaisir et de se diriger lentement vers les escaliers. Elle soupira. Lequel menait au dortoir des filles?

[Mon poste d'il y a 6 mois enfin honoré...c'est merveilleux ! ^^ Merci Amalia ! Et bienvenue a toi !!]

Tyler s’était profondément endormi…certes pas d’un sommeil sans rêves,
mais au moins d’un sommeil en bon et du forme. Quand la nouvelle arriva,
il ne s’en rendit pas compte, à vrai dire, il ne l’entendit même pas. Quand
Tyler dormait, rien ne pouvait le réveiller. D’une part parce qu’il aimait trop
dormir, et d’autre part, parce que si il s’endormait, c’est vraiment que la
fatigue devait se faire ressentir. Pourquoi ne pas dormir plus ? Risque alors
de demander les plus curieux. Et bien tout simplement parce que Tyler faisait
partie de la minorité des noctambules, même fatigué il ne dormait pas. Il aimait
vivre la nuit. Selon lui, c’était un nouveau monde qui s’ouvrait une fois le soleil
couché. Mais cette fois là, n’ayant rien à faire d ‘autre que caresser sa plus
fidèle amie, il avait succombé au sommeil. Cependant, sa chatte ayant l’ouie
plus affutée que lui, se mit à s’agiter, et à miauler. Un bruit sur sa gauche fit f
aire quelques mouvements à Tyler, puis le réveilla. Il n’en était pas sur, mais
il lui semblait que quelqu’un était dans les parages. En se réveillant, il n’aurait
su dire si il avait rêvé, ou s’il s ‘agissait de la réalité. Ce dont il était sur, c’était
que Yunie n’était plus sur lui. Il se redressa, se mit assis sur le canapé:

"Y’a quelqu’un ?"

Invité

[Hahaa ça fait plaisir!! J'avais peur que tu l'aies oublié et que tu réponde pas Razz

Mercii^^]

Amalia n'avait sans doute pas été assez silencieuse. Le chat du garçon s'était réveillé et s'était mis à miauler. Elle prit le premier escalier qui s'offrait devant elle, priant pour que le jeune homme ne se réveille pas. Espoir mort-né. Elle eut envie de ne pas se retourner et de répliquer que non, il n'y avait personne. Assez puéril. Elle soupira bruyamment avant de tourner les talons et de détailler celui qui se tenait devant elle. Les yeux tout ensommeillés, il était blond et ne savait manifestement pas ce qu'était un peigne. Elle s'en fichait, tant qu'il ne croyait pas avoir du style. Elle passa une main dans ses cheveux avant de lui répondre. Ce qu'elle n'aurait pas fait normalement, mais mieux valait prendre le risque de lui laisser croire qu'elle était sympa plutôt que d'avoir l'air stupide. C'était contraire à ses principes.

"Mouais... en fait je cherchais mon dortoir."

Aucun Désolée de t'avoir réveillé ou de Je suis nouvelle je suis perdue. Pas question d'avoir l'air stupide ou de se préoccuper du jeune homme.

Il y avait bien quelqu’un dans la salle commune. Ce bon vieux Tyler n’avait
donc pas rêvé. A entendre la voix, il ne s’agissait pas d’un garçon. Il se retourna.
Une fille qui devait à peu prés son âge se trouvait devant lui. Elle avait un visage
dur, et des longs cheveux blonds parsemés de mèches rouges. Elle avait dans
les mains une grosse valise, et regardait Tyler d’un air un peu suspicieux. Il se
frotta les yeux, et l’entendit dire qu’elle cherchait son dortoir:

"Ha…celui des filles, c’est l’escalier de droite."

Il regarda sa montre, et vit qu’il était 22h45. Il n’avait dormi qu’une petite demi heure,
et pourtant, il n’avait déjà plus sommeil. Il ramassa sa bouteille qu’il avait laissé par terre,
la déboucha, et en but une gorgée avant de regarder la jeune fille qui l’avait réveiller:

"Je ne t’es jamais vu ici, tu es nouvelle ?"

Invité

(Non Bozo j'suis ici depuis des années, j'ai juste changé de corps...) pensa-t-elle en levant les yeux au ciel. Elle savait qu'il demandait ça uniquement pour être sympa et engage la conversation. C'était précisément ce qui était le plus exaspérant. Elle envisagea sérieusement de ne pas répondre et de monter dans son dortoir. Mais une réminiscence de son passé lui revint et elle comprit qu'elle allait devoir supporter les regards et les questions pendant encore quelques semaines avant que les élèves décident qu'elle ne valait pas la peine.

''Ouais, j'viens d'arriver.''

Elle soupira intérieurement en se rappellant qu'une personne aux habiletés sociales normales se serait présentée et aurait demandé le nom de son interlocuteur. Mais elle ne voulait pas savoir, et il poserait la question s'il le voulait. Ce n'était pas son poblème.

Tyler vit son interlocutrice soupiré et levé les yeux au ciel. Il pensa alors
à deux choses. Soit elle n’était pas d’humeur à causé, fatigué à cause des
formalité administrative des l’école; du voyage et tout ça, soit elle était
parfaitement asocial. N’étant sur de rien, il décida de continuer à lui parler:

"Ouais je me disais bien que je t’avais jamais vu."

Il contourna le canapé, vint se planter devant la jeune fille, et lui tendit la main:

"Dans ce cas, enchanté de te connaître, je m’appel Tyler."

Il but encore une gorgée à sa bouteille, et la tendit à la fille:

"Et toi tu es ?"

Invité

Amalia prit une grande inspiration. Elle en avait encore pour un an à vivre en société avant de s'exiler loin de toute forme de vie humaine. Et on disait que les gens de serpentard étaient du genre à se faire des ennemis assez rapidement. Et la haine, comme l'amitié, était quelque chose dont on ne peut se débarrasser. Elle ne voulait pas qu'on s'occupe d'elle. Le mieux à faire était encore de répondre comme une personne normale et ennuyeuse. Il finirait par se désintéresser d'elle, dans quelques jours ou quelques semaines.

"Amalia Casarini", lui répondit-elle simplement en serrant fermement sa main. Puis, comme elle avait réellement besoin d'aide, elle continua:

"J'arrive à l'instant, je suis passé dans le bureau du directeur pour ma répartition et mon horaire, mais j'sais absolument pas comment ça fonctionne ici. Qui j'dois aller voir pour ça?"

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